Paris possède encore quelques édifices extraordinaires dont la vocation initiale était des plus ordinaires.
Qualifiant son quartier et la silhouette de la ville depuis 1929, le garage de la Compagnie Générale des Voitures de la rue Bréguet en constitue un exemple.
Son envergure hors d’échelle dans le tissu urbain existant place également cet édifice comme une pièce urbaine importante dans l’îlot de la Villa Marcès.
La reconversion du garage s’inscrit ainsi dans une réflexion plus large sur la totalité de l’îlot afin de reconfigurer les pratiques urbaines de l’îlot réaménagé.
Un maillage de cheminements faisant cohabiter les piétons et les véhicules.
Le programme mixte de l’opération est développé selon un maillage de cheminements faisant cohabiter les piétons et les véhicules.
Il comprend en rez-de-chaussée des ateliers, fonctionnant avec des aires de livraison dédiées aux fonctions supports et au restaurant en infrastructure, des commerces ainsi qu’un équipement public.
Sur ce socle complexe, le volume monolithique d’origine est découpé en « pièces » construites reliées uniquement entre elles par des coursives qui desservent les activités et les bureaux.
Ce dispositif permet ainsi aux niveaux inférieurs, bénéficiant d’une grande hauteur libre, de se transformer en plateaux d’activités indépendamment des niveaux supérieurs, beaucoup plus faibles en hauteur libre, strictement destinés aux bureaux.